Histoires du quartier

La vie est merveilleuse ici

23 mai 2024

Paul a vécu pendant 13 ans dans un village des Ardennes. Selon ses propres termes : dans l'antre de Pluton. Un village où il n'y avait ni boulangerie, ni boucherie, ni café. Après une chute, il est devenu trop difficile pour Paul (71 ans) de vivre seul dans sa maison avec un grand jardin. En avril 2022, il a donc déménagé dans une résidence-services dans le quartier Pier Kornel à Alost. « Là-bas, j'avais la paix, la nature et les arbres. Mais ici, j'ai des amis, une nouvelle vie sociale et je me suis complètement épanoui », dit-il.

Lorsqu'il est devenu évident que Paul devait déménager, son frère lui a trouvé une résidence-services. Paul explique : « Il en a visité et comparé plusieurs. L'appartement était très spacieux, et ce, pour un prix raisonnable. Nous avons sauté sur l'occasion. » Paul a fait don de ses meubles aux sinistrés des inondations (de 2021 n.d.l.r.) et s'est installé dans son nouvel appartement à Alost.

Danser sur la terrasse

« Je jouis d'une vue panoramique sur toute la ville. Depuis ma fenêtre, je vois les bateaux et les trains passer ainsi que l'église Notre-Dame », explique Paul. « Mais quand la fenêtre est fermée, c'est très calme ici, c'est donc très bien isolé. »

Il invite parfois ses voisins lorsqu'il se passe quelque chose en ville : « Au carnaval, tous les chars s'installent le long de la Dendre, et nous avons une bonne vue de l'événement depuis mon appartement. » Il poursuit : « Ma terrasse est vraiment grande : elle peut accueillir une table et deux chaises, ainsi qu'une petite armoire. Je peux également y faire sécher mon linge. Si je veux, je peux y danser tellement elle est grande. »

Une vie sociale nettement meilleure

Paul s'entend bien avec de nombreux voisins. Jusqu'à récemment, il gérait deux fois par semaine le lieu de rencontre avec sa voisine Marie-Paule, dans l'un des trois bâtiments du rez-de-chaussée. « Nous allions acheter du café, des bières et des friskos. On avait toujours 12 à 15 voisins qui venaient pour le goûter. »

Ils vendaient les boissons avec un petit bénéfice. Ensuite, à Pâques, ils offraient des œufs et, à la Saint-Martin, du pain d'épices ou des spéculoos. « Nous organisions parfois un repas en puisant un peu dans la caisse pour que le prix reste abordable », explique Paul. « Je me suis fait beaucoup de nouveaux amis ici. Ma vie sociale s'est nettement améliorée. »

Soeptrien et kiné

Presque chaque semaine, vous pouvez trouver Paul au restaurant De Soeptrien, au rez-de-chaussée de la résidence-services. « Lorsque nous faisons nos courses, nous n'avons pas beaucoup de temps pour cuisiner, nous allons alors y manger un morceau. On a toujours le choix entre trois types de soupe. Très savoureux », trouve Paul.

« Et ce qui est encore plus facile pour de nombreux voisins, c'est que le kinésithérapeute va ouvrir un cabinet à l'angle opposé. Il suffit de prendre l'ascenseur pour descendre et vous y êtes », se réjouit-il. « J'ai encore une bonne mobilité, je peux donc me rendre à pied à la gare d'Alost en cinq minutes. Deux minutes plus tard, je suis sur la Grand-Place. »

 

Exposé au soleil

« Quand je pense à mon appartement, je ne peux en dire que du bien », déclare Paul. « Au niveau des frais de chauffage, par exemple. Quand je compare avec ma petite maison sans isolation dans les Ardennes, la différence est énorme. »

« J'ai le soleil dans ma maison matin et soir. Les jours ensoleillés d'hiver, le chauffage ne s'allume même pas parce qu'il fait agréablement chaud dans la maison », explique Paul. Ne fait-il pas trop chaud en été ? « À partir d'une certaine température, des screens descendent automatiquement. Ils bloquent la chaleur, mais laissent passer la lumière du soleil. La vie est vraiment merveilleuse ici. »

 

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