Histoires du quartier

« En déménageant à De Kazerne, j'ouvre un nouveau chapitre de ma vie »

9 janvier 2024

Katelijne (55 ans) n'aurait jamais pensé vivre un jour en appartement. « C'est pour les plus de 80 ans. » Aujourd'hui, cette gérante d'une entreprise internationale habite dans un appartement d'angle impressionnant au sein de l'ancienne caserne Léopold à Gand. « J'ai tout de suite été conquise. »

Quand on entre chez Katelijne, on reste sans voix. Techniquement, on n'est même pas encore à l'intérieur. La porte d'entrée de Katelijne donne en effet sur sa terrasse, un espace couvert impressionnant aménagé avec charme. Alors que les anciennes grandes baies n'ont pas de châssis, les briques rouge-brun et les structures en béton offrent un contraste intéressant avec le coin salon convivial. « Hier, j'ai lu dehors jusqu'à 23 h pendant qu'il pleuvait. Quel bonheur ! » Aldo, son golden retriever câlin, lui a tenu compagnie toute la soirée.

Bienvenue dans l'appartement d'angle unique de Katelijne à la caserne Léopold, le nouveau quartier résidentiel gantois développé par Matexi et Ciril.

D'Oostakker à Gand

Katelijne a trois enfants. En 2020, elle s'est séparée de son mari. Elle se sentait de moins en moins chez elle dans la maison où ses enfants ont grandi. « Chaque millimètre de cette maison me ramenait dans le passé. » Katelijne ne voulait pas devenir une femme isolée. « Je suis très sociable, mais là où je vivais, je n'avais presque pas de voisins. Qui plus est, je devais souvent travailler dans ce jardin beaucoup trop grand. »

Nous sommes assis autour d'une grande table design en pierre dans la pièce de vie de son appartement. Aldo fait la sieste sur le tapis. « Quand un événement vient bouleverser votre vie, mieux vaut ne pas prendre de grande décision au cours des deux premières années qui suivent », explique Katelijne en souriant. « J'ai fait fi de ce conseil, que je donne pourtant aux autres. »

Peu après la séparation, le projet résidentiel unique de Matexi et Ciril dans l'ancienne caserne Léopold a croisé son chemin. Elle n'aurait jamais pensé vivre un jour en appartement. « C'est pour les plus de 80 ans. » C'est ce qu'elle croyait, jusqu'à ce qu'elle voie les plans de Matexi et Ciril. « J'ai tout de suite été conquise par cet appartement d'angle. Il est tellement unique avec ses hauts plafonds, sa terrasse incroyable et sa vue panoramique sur la cour intérieure. » En l'espace de deux semaines, Katelijne décida de vendre sa maison et de prendre un nouveau départ dans le centre de Gand.

Visite du bâtiment en catimini

Cette décision rapide ne signifie pas que Katelijne ne savait pas ce qu'elle achetait. C'est une perfectionniste, ce qui fait d'elle la brillante gérante d'une entreprise internationale. « Je veux que tout soit réglé dans les moindres détails. » Durant les travaux, elle est venue régulièrement voir le chantier. « Je voulais savoir comment la lumière entre, comment la ville résonne et comment l'immeuble respire. » C'est ainsi qu'elle a découvert l'ensemble du projet de Matexi et Ciril. « Vous sentez ça ? Ce bâtiment a une âme. » À l'époque où c'était encore une base militaire, le père et le frère de Katelijne ont effectué une partie de leur service militaire à la caserne Léopold.
« Il n'y a que quatre appartements comme le mien dans tout ce projet. Il était fait pour moi. » L'appartement se trouve non loin des bureaux et du restaurant d'entreprise de la province de Flandre orientale. « C'est animé en journée, mais le calme revient en soirée. » À l'autre bout de son aile, côté Kattenberg, un hôtel verra le jour. « Il risque d'y avoir un peu plus d'ambiance le soir. » Pas que Katelijne soit contre un peu d'animation. « Nous sommes au cœur du quartier estudiantin. Je profite de l'énergie de la jeunesse sans devoir vivre au milieu de celle-ci. C'est parfait, non ? »

La porte d'entrée de la ville

Le 17 mai 2023, Katelijne a dormi pour la première fois dans son nouvel appartement. « Cette première nuit a été magique. J'étais totalement seule dans l'immeuble. » Elle s'est tout de suite sentie chez elle. « J'ai pratiquement tout vendu de l'ancienne villa. Désormais, je n'achète que ce dont j'ai vraiment besoin. » Pas étonnant que l'intérieur de Katelijne, qui fait la part belle aux tons doux et terreux, respire la sérénité. « J'adore le minimalisme. »
Il y a tout de même une exception à cette règle : les livres sont toujours les bienvenus. Depuis que Katelijne vit à la caserne Léopold, elle se rend à peu près chaque dimanche au Kouter. La librairie Het Paard van Troje constitue un passage obligé. « Je peux m'abandonner totalement dans un bon livre. » Sa dernière acquisition : Alkibiades, du célèbre auteur néerlandais Ilja Leonard Pfeijffer. Dès que Katelijne a un peu de temps, elle s'installe dans son fauteuil de lecture confortable près de la grande baie vitrée de son living. « En journée, je ne dois quasiment pas allumer la lumière pour lire. L'éclairage naturel est parfait au premier étage. »

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