Contact personnel
Comment avez-vous bâti cette confiance avec Matexi ?
« Chez MBG, la réflexion constructive est ancrée dans toute l'entreprise. Nous n'allons pas intenter un procès ou réclamer des indemnités pour le moindre détail. Nous n'avons d'ailleurs pas de juristes et préférons laisser les contrats où ils se trouvent, c'est-à-dire dans le tiroir », précise Steven.
« Le contact personnel est toujours le plus efficace. Résoudre les problèmes ou aider à trouver la meilleure solution : c'est davantage là-dessus que repose notre approche. Pas sur l'envoi de lettres recommandées. » (rires) « Matexi sait bien qu'il peut compter sur nous si quelque chose se produit, y compris après la réception. »
« Nous réfléchissons également sur le plan financier », poursuit Steven, avant de s'expliquer plus en détail. « Nous avions remarqué que des fondations alternatives étaient possibles pour la construction d’un immeuble à appartements. Une solution qui permettait à Matexi de faire des économies, parce que nous aurions besoin de moins de béton, et qui facilitait aussi notre travail. Le bureau d'études a approuvé notre proposition. Tout le monde y gagnait ! »
Qu'est-ce que cela fait de construire pour Matexi ?
« Matexi est un client récurrent, cela garantit un déroulement plus fluide de l'ensemble du processus. Nous connaissons désormais son fonctionnement, les contacts sont excellents et les lignes de communication sont courtes. Le fait qu'il nous implique souvent dès le début et reconnaisse notre savoir-faire nous encourage aussi à donner le maximum lors de cette phase d'exécution. Au final, toutes les parties en tirent profit. »
Matexi met très fortement l'accent sur la durabilité au niveau de la construction et du cadre de vie. Est-ce également le cas chez MBG ?
Steven : « Absolument, nous voulons par exemple utiliser le moins d'électricité possible venant de générateurs diesel. Nous visons une électricité aussi verte que possible et disposons de contrats d'énergie avec des opérateurs qui nous fournissent une électricité verte la plus belge possible. Sur tous nos chantiers, nous analysons les flux d'énergie. Nous mesurons la quantité d'électricité et d'eau que nous consommons la semaine et le week-end. Nous pouvons ainsi voir où l'on gaspille de l'énergie – par exemple quand des robinets fuient ou les climatiseurs continuent de fonctionner – et intervenir immédiatement. »
« Nous tâchons aussi de limiter le flux de déchets et l'impact des matériaux. Sur ce plan, nous sommes souvent dépendants des architectes qui décrivent les matériaux de construction. La production des briques nécessite par exemple énormément d'énergie. Nous trions par ailleurs les déchets de construction : acier, bois, déchets résiduels. Et bien entendu, les bureaux de chantier sont équipés de poubelles distinctes. »
« Quand c'est possible, nous réutilisons l'eau souterraine que nous pompons. Si elle n'est pas polluée, nous cherchons une solution pour la mettre à disposition. Nous avons par exemple mis sur pied une collaboration à Bruxelles, où nous avons rempli de nouveaux étangs avec cette eau. À Louvain, une célèbre brasserie s'en est servie pour le processus brassicole. »
« Il faut oser dialoguer à propos de la durabilité. Avec Matexi, nous sommes totalement sur la même longueur d'onde à ce niveau. »