C'est un résultat tout simplement historique ! Comment se déroule ta préparation ?
D'ici les Jeux, les entraîneurs ne prévoient plus aucune compétition pour moi ou pour l'équipe. Mis à part le concours pour le troisième ticket. Le ticket supplémentaire que nous avons obtenu lors des Mondiaux d'Anvers peut être attribué librement par nos entraîneurs. Pour ce faire, un concours sera organisé en interne pour déterminer à qui il revient.
Je peux me préparer de manière optimale dans mon environnement familier, car le Topsporthal de Gand accueille un Team Belgium Hub, où tous les gymnastes belges qualifiés, y compris les dames, se préparent. Nous y reproduisons les conditions de la compétition (agrès sur un podium, davantage d'espace...) pour créer le sentiment que c'est maintenant pour de vrai, pour voir ainsi comment nous nous comportons sous cette pression en faisant de la gymnastique hors de notre zone de confort. Nous verrons nos adversaires en action à l'avance, puisqu'ils viendront disputer leurs épreuves tests chez nous au Topsporthal. Notre préparation ne pourra donc pas être remise en cause. (Il sourit.)
Sera-t-il difficile de rester motivé jusqu'aux Jeux ?
Absolument pas, ce sont les Jeux olympiques, la motivation est donc là en permanence. C'est vraiment un rêve qui se réalise.
Le plus dur a déjà été fait. J'ai confiance en moi, je sais ce dont je suis capable ou pas. Il s'agit maintenant de mettre la cerise sur le gâteau des nombreuses heures d'entraînement, des nombreuses compétitions et de toute l'expérience que j'ai acquise au cours de ces dernières années. La motivation sera donc au rendez-vous, tout comme les ambitions. Je veux absolument participer à la finale et me battre pour une place dans le top 12.
As-tu déjà pensé à l'après-Jeux ?
Ma compagne est enceinte et l'accouchement est prévu le 21 août. C'est donc très peu de temps après la fin des Jeux olympiques, le 11 août. Si elle n'accouche pas à l'avance... Les gens me demandent si cela n'ajoute pas du stress. Mais pas vraiment, étant donné la proximité de Paris. Je suis chez moi en quelques heures de route. Si cela avait été durant les Jeux de Tokyo ou de Rio, cela aurait été une autre paire de manches. (Il rit.)
Cela me donne de l'inspiration, et aussi de la motivation pour atteindre mon pic de forme à ce moment-là et, dès que je serai père, appuyer sur le bouton « pause ». Après cela, il s'agira de fixer de nouveaux objectifs pour l'olympiade (intervalle de quatre ans entre les Jeux olympiques) en vue des prochains Jeux.
Que de moments passionnants à venir chez les Van den Keybus ! Toute l'équipe de Matexi te souhaite bonne chance aux Jeux olympiques, que nos valeurs communes de travail d'équipe, de concentration et de persévérance t'inspirent pour la réalisation de tes ambitions. Après les Jeux, tu pourras profiter d'un repos bien mérité et de votre petit bout de chou !