Matexi

Le travail d'équipe lui a ouvert les portes des Jeux olympiques, la concentration et la persévérance peuvent lui permettre d'espérer un top 12

29 mai 2024

Grace à notre partenariat avec le COIB/Team Belgium nous suivons plusieurs athlètes de haut niveau avec beaucoup d'intérêt dans la poursuite de leur grand rêve : se qualifier pour Paris. Nous avons parlé avec Luka Van den Keybus, gymnaste de 26 ans, capitaine de l'équipe masculine belge de gymnastique et qualifié pour ses tout premiers Jeux olympiques !

Notre partenariat avec le COIB/Team Belgium met en avant les valeurs que nous défendons. La concentration et la persévérance ne sont en effet pas seulement des valeurs sportives essentielles. Elles dépassent le sport et servent aussi de fil rouge aux entreprises. Elles font partie de l'ADN de Matexi et de nos collaborateurs !

 

Félicitations Luka, tu vas participer aux Jeux olympiques de Paris cet été ! Qu'est-ce que ça te fait ? 

Merci, oui c'est génial, difficile de décrire ce sentiment. En fait, c'est très bizarre parce qu'il n'y a pas eu d'apothéose, j'ai d'abord attendu de voir comment mes adversaires allaient se débrouiller et j'ai finalement décroché ma qualification. J'ai ressenti beaucoup de joie. Ce n'est peut-être qu'au moment où je me dirigerai vers Paris et où j'entrerai dans le village olympique que je m'en rendrai vraiment compte. 

Lors de notre précédente interview et de l'interview avec ton entraîneur Koen Van Damme, vous nous aviez dit que l'objectif était la qualification par équipe. Mais finalement, vous n'y êtes pas parvenus aux Mondiaux d'Anvers, qui étaient votre dernière chance. Avec ton coéquipier Noah Kuavita, vous êtes les seuls à vous être qualifiés individuellement. S'agit-il d'une qualification mitigée pour toi ? 

Tout à fait. Nous étions si près de la qualification par équipe. Il s'en est fallu de moins d'un point (ce qui est très peu en gymnastique). Une petite erreur en trop nous a probablement coûté la qualification. 

Après les championnats du monde, j'avais donc des sentiments partagés. En fin de compte, nous nous rendons quand même aux Jeux avec trois gymnastes. Noah, moi-même et un troisième gymnaste pour lequel nous avons obtenu un ticket grâce aux performances de notre équipe aux Mondiaux.  

Le fait que nous nous rendions aux Jeux olympiques avec trois gymnastes belges masculins est en fait la meilleure performance jamais réalisée par notre pays. Nous pouvons en être fiers, car sans le travail d'équipe de ces dernières années, cela n'aurait pas été possible.

Le fait que nous nous rendions aux Jeux olympiques avec trois gymnastes belges masculins est en fait la meilleure performance jamais réalisée par notre pays.

C'est un résultat tout simplement historique ! Comment se déroule ta préparation ? 

D'ici les Jeux, les entraîneurs ne prévoient plus aucune compétition pour moi ou pour l'équipe. Mis à part le concours pour le troisième ticket. Le ticket supplémentaire que nous avons obtenu lors des Mondiaux d'Anvers peut être attribué librement par nos entraîneurs. Pour ce faire, un concours sera organisé en interne pour déterminer à qui il revient. 

Je peux me préparer de manière optimale dans mon environnement familier, car le Topsporthal de Gand accueille un Team Belgium Hub, où tous les gymnastes belges qualifiés, y compris les dames, se préparent. Nous y reproduisons les conditions de la compétition (agrès sur un podium, davantage d'espace...) pour créer le sentiment que c'est maintenant pour de vrai, pour voir ainsi comment nous nous comportons sous cette pression en faisant de la gymnastique hors de notre zone de confort. Nous verrons nos adversaires en action à l'avance, puisqu'ils viendront disputer leurs épreuves tests chez nous au Topsporthal. Notre préparation ne pourra donc pas être remise en cause. (Il sourit.) 

Sera-t-il difficile de rester motivé jusqu'aux Jeux ? 

Absolument pas, ce sont les Jeux olympiques, la motivation est donc là en permanence. C'est vraiment un rêve qui se réalise. 

Le plus dur a déjà été fait. J'ai confiance en moi, je sais ce dont je suis capable ou pas.  Il s'agit maintenant de mettre la cerise sur le gâteau des nombreuses heures d'entraînement, des nombreuses compétitions et de toute l'expérience que j'ai acquise au cours de ces dernières années. La motivation sera donc au rendez-vous, tout comme les ambitions. Je veux absolument participer à la finale et me battre pour une place dans le top 12. 

As-tu déjà pensé à l'après-Jeux ? 

Ma compagne est enceinte et l'accouchement est prévu le 21 août. C'est donc très peu de temps après la fin des Jeux olympiques, le 11 août. Si elle n'accouche pas à l'avance... Les gens me demandent si cela n'ajoute pas du stress. Mais pas vraiment, étant donné la proximité de Paris. Je suis chez moi en quelques heures de route. Si cela avait été durant les Jeux de Tokyo ou de Rio, cela aurait été une autre paire de manches. (Il rit.) 

Cela me donne de l'inspiration, et aussi de la motivation pour atteindre mon pic de forme à ce moment-là et, dès que je serai père, appuyer sur le bouton « pause ». Après cela, il s'agira de fixer de nouveaux objectifs pour l'olympiade (intervalle de quatre ans entre les Jeux olympiques) en vue des prochains Jeux. 

Que de moments passionnants à venir chez les Van den Keybus ! Toute l'équipe de Matexi te souhaite bonne chance aux Jeux olympiques, que nos valeurs communes de travail d'équipe, de concentration et de persévérance t'inspirent pour la réalisation de tes ambitions. Après les Jeux, tu pourras profiter d'un repos bien mérité et de votre petit bout de chou !

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